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27 juil. 2011

La Nouvelle-France ou les prémices du Québec

Gravure de Jacques Cartier

L’histoire du Canada commence avec celle du Québec. En effet, l’explorateur Malouin Jacques Cartier découvre ce pays en 1534, bercé par les puissants courants du fleuve du Saint-Laurent. Avant de porter ce nom, ce dernier avait été nommé Rivière des Morues, Grande Rivière, France Prime, rivière des Iroquois ou encore Rivière du Canada. Cette dernière appellation fait d’ailleurs écho au fait que le Canada de jadis désignait le Québec d'aujourd’hui. Un an plus tard, Jacques Cartier lance l’exploration du fleuve, parvient sur les plaines actuellement recouvertes par la ville de Québec. Il poursuit vers le Sud et rencontre la tribu d’Hochelaga, occupant le sol de l’actuelle agglomération de Montréal, où il nomme Mont-Royal la colline dominante.



La traite des fourrures, raison d'exister pour la Nouvelle-France
Revenu bredouille de ses voyages, ou du moins sans métaux précieux ou passage vers l’Asie, le Royaume de France de François 1er se détourne du Canada. Et ce sont les marchands qui font renaître l’intérêt envers ce pays en débutant le commerce de la fourrure, échangé contre le métal européen. Le commerce de peaux sera par la suite responsable de la conquête vers l’Ouest, notamment grâce à la Compagnie de la Baie d'Hudson. De plus, ce commerce oblige à instaurer des relations durables avec les autochtones, ce qui entraîne l’installation des premiers colons dans la région.


Mais la colonisation de la Nouvelle-France commence véritablement avec la fondation de la ville de Québec, dérivé du mot Iroquois « Kébec », signifiant « lieu où la rivière se rétrécit ». Le lieu choisi par Samuel de Champlain comporte de nombreux avantages parmi lesquels un relief permettant une grande capacité défensive, et une abondante richesse en fourrures et en terres fertiles. Les premières maisons sont construites en 1608, et un fort imposant est érigé.

Durant près de 60 ans, la colonisation avance cependant très lentement : elle est confiée à des compagnies commerciales souvent soucieuses de leur propre profit, et peu nombreux sont les Français attirés par la Nouvelle-France. En 1662, seules 3.000 personnes peuplent la colonie. Mais Louis XIV modifie l’administration de la province et nomme de nouvelles personnes à sa tête. De nouvelles politiques sont mises en place et le peuplement du Québec reprend peu à peu. 70.000 habitants seront recensés en 1760.

La victoire française du Fort Carillon
Et pendant ce temps, l’Europe et les empires coloniaux se livrent à de féroces guerres. C’est celle de Sept Ans qui dessine les premiers contours du Canada et du Québec d’aujourd’hui. Ce conflit, souvent comparé à la Première Guerre mondiale, oppose principalement le Royaume de Grande-Bretagne et le Royaume de France. Les affrontements débutent aux Amériques en 1755. Les Français, alliés aux Indiens, se battent souvent en sous-nombre mais remportent de brillantes victoires, à l’image de celle du Fort Carillon (1758) où 3.000 Français repoussent 16.000 Anglais. Mais en Europe, la France s’affaiblit et  concentre ses efforts sur son propre sol. Le Royaume suspend ainsi peu à peu l’envoi de renforts humains et matériels vers le Québec, alors que la Grande-Bretagne poursuit son effort militaire et ses approvisionnements. Tant et si bien qu’en 1759, la capitale de la Nouvelle-France, la ville de Québec, tombe aux mains des forces ennemies à l’issue de la batailles des Plaines d’Abraham, sur lesquelles on célèbre aujourd’hui la « Fête nationale du Québec », et au cours de laquelle périssent les deux généraux ennemis, James Wolfe et le Louis-Joseph de Montcalm. Cette prise mène rapidement à la défaite totale des Français. En 1763, le Canada devient colonie britannique.

Cet épisode marque aujourd’hui encore les esprits des Québécois, digérant mal ce qu’ils considèrent comme un abandon pur et simple de la part du Royaume de France.








Renaud TEILLARD

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